ABECEDAIRE d’Anne G.

Publié le par AIME GEE AILE

A l’infini, par temps d’accalmie, le fleuve Amazone au lent débit, semble somnoler et même parfois s’embourber ente ses rives invisibles.

Brochets, truites ou saumons n’y trouvent pas refuge.

Calme et langueur règnent dans cet estuaire, loin d’être limpide.

Difficulté de naviguer entre des îles mouvantes.

Epuration de tout un fleuve, de multiples rivières où quelques tribus, sur leurs berges, sous les frondaisons, cultivent, élèvent encore pour subsister

Forts de leur pouvoir, grâce à leurs moulins, puis à leurs barrages au grondement infernal qui fait peur aux hiboux, iguanes, jaguars et autres kakatoès, d’autres hommes les exploitent sur une grande largeur, avec un manque total de respect de la nature et de l’homme.

Gare aux révoltes !

Honte aux envieux !

Ire jamais asséchée des dieux !

Jamais plus l’homme ne pourra contempler innocemment le peu de neige qui restera, les œufs multicolores des oiseaux.

« Kyrie Ellison », (Seigneur, aie pitié !) pourra-t-on chanter pour tous les parcs et partout ailleurs.

Loin, toujours plus loin, jusqu’aux sources du Nil, il ne restera rien.

Même les étangs seront noirs, vides et stagnants.

Ni les iris, ni les saules ne résisteront.

Où trouvera-t-on encore des endroits poissonneux ?

Partout régnera une sorte de quarantaine.

Quand reviendront des jours meilleurs où les ratons-laveurs vaqueront à leurs occupations ?

Rêvons à ce futur pas trop lointain où le « sauvage » retrouvera sa terre, ne sera plus « réservé », où on pourra contempler les étoiles, étreindre le monde sans craindre un urticaire moral.

Sauvons ce qui peut l’être, même les vairons.

Traitons les wangues avec parcimonie.

Utilisons nos neurones.

Vigilance, vigilance.

Waouh !

Xylophones ! Xylophones, jouez, chantez, tout n’est pas perdu.

Youpi !  Dansons sous les yèbles !

Zinzinons avec les zizis, fondons ‘ESPOIR.

Publié dans Anne G.

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