Le chant des dunes cantatrices

Publié le par AIME GEE AILE

A l’Opéra, la voix de la soprano danse dans l’air, légère et limpide.

L’orchestre l’accompagne. Le cor joue avec la flûte, taquinée par la trompette et la clarinette. Le sapeur surveille la salle.

Un chœur s’approche de la cantatrice. A sa gauche, un groupe de marins joue de la cornemuse. Dans le fond le saxo domine l’orchestre de jazz.

Soudain une clameur monte vers le clapier appelé poulailler. Plus de lumière, plus de son....

Silence total.

Soudain on croit entendre un clapotis, puis une sonnerie de téléphone.

Le public se retrouve transporté ailleurs. Il aperçoit une dune couverte de salsepareilles.

Le héros, amant de la cantatrice s’était lancé entre deux voyages dans le désert sur le sentier peu fréquenté des chants de dunes cantatrices.

La cantatrice s’approche de la dune. Puis elle l’aperçoit, s’arrête et pâlit.

Il git au sol. Il est couché sur une couverture verte comme sur un lit de salades. Il est entouré de sacoches et d’un salmigondis d’objets divers.

La cantatrice clame sa douleur. Elle aperçoit un scorpion noir. Elle comprend. Elle devient aphone, puis éclate soudain de rire….

Un rire divin

Publié dans Textes personnels

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