Le potier, le rémouleur et l’oiseau

Publié le par AIME GEE AILE

- Le vent me fatigue, dit le potier au rémouleur. Très souvent je le vois foncer come un éléphant à travers la forêt. Il hurle et ferme le capot des voitures évitant parfois les accidents…

- Mais…  lui répond l’oiseau, le vent a une souplesse qui dépasse l’imagination. Il fait danser les fleurs sur les chapeaux, se faufile dans les falbalas.
Le vent participe aux  activités et aux jeux des enfants. Sa fantaisie étonne le chat qui guette les oiseaux en écoutant leur ramage.

Le vent est à lui seul un rébus et nous offre l’ambroisie de l’air. Il nous procure l’ivresse de l’atmosphère et à mes frères les poissons, les dorades et les silures, l’ivresse des profondeurs en agitant les vagues.

Publié dans Textes personnels

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